Romanée-Saint-Vivant Grand Cru Joseph Drouhin 1998 (Rouge)

Joseph Drouhin fonde en 1880 la maison de négoce éponyme, mais c'est son fils Maurice qui commence, après la première guerre mondiale, à acquérir de belles parcelles autour de Beaune, dont le célèbre Clos des Mouches. Le neveu de Maurice, Robert, poursuit l'oeuvre de son oncle et étend le domaine sur les terroirs d'appellations prestigieuses telles que Musigny, Griotte-Chambertin, Chambertin-Clos de Bèze, Bonnes Mares, Grands Échézeaux... Précurseur en termes de méthodes de vinification, il sera l'un des premiers en Bourgogne à s'orienter vers la culture raisonnée : limitation des engrais et traitements, contrôle des rendements... La maison Joseph Drouhin est désormais gérée depuis 2003 par les quatre enfants de Robert Drouhin. Cette célèbre maison beaunoise, de réputation internationale, s'appuie sur un vignoble de 72 hectares, répartis entre 26 ha de rouge et 46 ha de blanc. Il s'étend du Nord au Sud entre Chablis (38 hectares), la Côte de Nuits et la Côte de Beaune (30 hectares). En 1987, le Domaine a aussi acquis des vignes dans l'Orégon.

Véritable institution de la Bourgogne, la maison Joseph Drouhin est une maison familiale qui s’attache à signer des vins dans le plus grand respect de la tradition. Ainsi, le pinot noir qui compose ce grand cru prestigieux qu’est cet échezeaux a-t-il été cultivé avec des méthodes empruntées à l’agriculture biologique. Il a ainsi pu puiser ses lettres de noblesse dans un sol de calcaire et de marnes et a tiré profit d’un climat idéal à son épanouissement. Un climat océanique à influence semi-continentale.
Taillé pour une certaine garde, le vin est à la hauteur de la réputation de son grand cru d’origine recherché pour l’élégance de ses vins. Celui-ci se révèle à l’amateur à travers une robe profonde marquée par des reflets violacés. De celle-ci s’échappent des notes aromatiques fines et complexes. On retrouve ainsi des notes de fruits rouges et noirs, de fleurs (rose, violette), de poivre blanc, de sous-bois, d’humus et de cerise à l’eau-de-vie. En vieillissant, il délivre une complexité supplémentaire à travers des arômes de gibier, de musc et de cuir. Cette garde bien méritée permettra à ses tanins bien présents de s’assouplir et de se patiner. Ils assureront alors de très beaux accords gastronomiques avec des mets nobles. Lièvre à la royale, truffe ou sanglier à la bourguignonne vous subjugueront.

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