Château Taillefer 1989 (Rouge)

Le Château Taillefer tient son nom des sols uniques qui entourent de la jolie propriété de Pomerol : ceux-ci sont riches en oxyde de fer, et les anciens disaient donc que la charrue « taillait le fer » lors des labours. Ce sont ces résidus terreux uniques qui donnent au vin du domaine des arômes si particuliers de truffe et de violette, un caractère dont sa propriétaire n’est pas peu fière.
Par anciens, Claire Moueix sait de quoi elle parle, étant la représentante de la 5ème génération de vignerons de la famille Moueix ici à Taillefer, une propriété que lui a légué son père Bernard Moueix en 2013. C’est avec son mari Cyril Basteau, et avec l’aide du conseil Eric Boissenot, qu’elle œuvre à réaliser des vins appréciés pour leur velouté et leur soyeux, à la fois denses, souples et structurés. Depuis son arrivée, le domaine travaille dans la lutte raisonnée et est certifié ISO 14001. Chaque geste à la vigne et au chai est pensé et calculé, de façon à toujours améliorer la qualité du produit tout en respectant tradition et héritage. Un vin historique, dont la propriété apparait déjà sur les cartes de Pierre de Belleyme, géographe du roi Louis XV, et un vin de garde, comme aime à l’illustrer Claire : « C’est dans le secret de la cave, sous les voutes de Taillefer que nous nous réunissons parfois. Nous venons y chercher un millésime pour le déguster, écouter ce qu'il a à nous dire depuis ces longues années ».

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C’est au cœur des 12 hectares de vignes du château Taillefer que ce vin est produit, un vignoble d’un seul tenant qui est parmi les plus gros de l’appellation Pomerol – toute petite, 800 hectares en tout -. Le sol est tout à fait singulier, et donne d’ailleurs son nom au château. Il est en effet riche en oxyde de fer, on lui doit notamment les arômes de truffe et de violette. Les raisins de merlot et de cabernet franc sont bichonnés, chaque pied étant travaillé manuellement près de 50 fois par an. Tout est fait dans le respect de l’environnement et du fruit, puisque le vignoble est en lutte raisonnée et est certifié ISO 14001. Une fois vendangé, les grappes sont triées puis menées au chai.
Les vinifications sont réalisées de façon parcellaire et dans l’héritage familial. Chaque geste est pensé et calculé, en fonction du millésime, avec l’aide d’Eric Boissenot qui intervient au moment de l’assemblage. L’élevage est en général réalisé pendant environ 12 mois, dans des fûts de chêne français.
A la dégustation, ce vin est à la fois velouté et soyeux, il a une belle souplesse qui s’équilibre avec sa densité. Délicat et structuré, il promet une très belle garde.

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