Non loin d’Angers se situe le domaine Laureau, inscrit depuis plus de 20 ans dans le paysage viticole de la vallée de la Loire. Damien et Florence Laureau y cultivent six hectares de chenin convertis en agriculture biologique depuis 2012.
Ainsi, les vignes sont travaillées sans aucun produit de synthèse. La vie peut se développer naturellement dans les sols afin de conserver la plus pure expression du terroir. Cette philosophie est renforcée par des travaux réalisés manuellement dans les vignes. Le chenin est vendangé par tries successives avant d’être débourbé pendant environ 12 heures. Après des fermentations réalisées à partir des levures indigènes, les cuvées sont ensuite élevées sur lies durant 18 à 24 mois permettant au vin de gagner en rondeur et en richesse aromatique.
Les vignerons ont récemment planté un demi-hectare de vignes dans un clos dominant la région, promesse de nouvelles cuvées authentiques. Découvrez ce domaine incontournable de Savennières et sa production confidentielle (30 000 bouteilles par an environ).

Lire l'article du Journal sur le domaine Laureau

Cette cuvée est née d’une matinée bien triste, le 26 avril 2017, alors que le gel fait des ravages dans les vignes du domaine Damien et Florence Laureau. C’est ce paysage triste et froid que le peintre angevin Frédéric Eymeri a représenté de manière très sobre sur l’étiquette de ce flacon rare (2400 bouteilles) car unique. Ce vin a en effet été produit à partir des vignes de chenin du domaine plantées sur les sols de sables éoliens et de schistes gréseux, ce qui restait de ces parcelles gelées, rassemblé en une seule et même cuvée. C’est donc le seul vin de 2017 que vous pourrez trouver du domaine Laureau.
Les vignes ont été travaillées avec le plus grand soin, selon les méthodes biologiques et le savoir-faire du domaine Laureau. Après des vendanges manuelles, ce vin a été élevé sur lies et en fûts de chêne pendant 12 mois avant de repasser 9 mois en cuve.