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En raison d'un climat humide durant l'été, l'Alsace a été frappée en 2014 par les ravages semés par deux insectes, les drosophiles melanogaster et suzukii. Ceux-ci, également appelé « mouches du vinaigre », ont pour particularité de s'attaquer aux baies de raisin, créant des piqures acétiques et obligeant les vignerons à renoncer à une partie de leur récolte, en particulier pour les raisins colorés. Certaines parcelles de gewurztraminer ont été touchées à plus de 80%.
Après un été très difficile, et par crainte de ces drosophiles, certains vignerons ont préféré vendanger tôt sans savoir que l'arrière-saison serait exceptionnelle. Le niveau est donc hétérogène. Les vins génériques cultivés en plaine ont pu souffrir d'un déficit de maturité. Les muscats, gewurztraminers et pinot gris offrent des niveaux d'acidité très élevés. Au contraire, les cépages sylvaner et riesling se montrent grandioses. Les rieslings cultivés en coteaux (majoritairement les grands crus) sortent vraiment du lot. Notons également de très belles réussites pour les pinots noirs, avec un caractère fruité et immédiat, lorsque ceux-ci ne sont pas marqués par un passage en barrique.
Ces conditions climatiques ont diminué le volume de la récolte par rapport à la moyenne des 5 dernières années même si la production est meilleure qu'en 2013.
