Si, en France, vous dénicherez le grenache gris dans de nombreux vignobles tels que le Sud-Ouest, la vallée du Rhône méridionale, Bordeaux, le Languedoc, le Roussillon, la Corse (où il est appelé « élégante ») ou la Provence, affirmons déjà qu’il tire ses origines d’Espagne et de la province d’Aragon. Les italiens le cultivent aussi et l’ont baptisé « tocai rosso » ou « cannonau ».
Sans grande surprise, le grenache gris est une des variétés du grenache noir, plus connu. Plutôt robuste, il s’épanouit donc volontiers au sein d’un climat méditerranéen (à savoir, doux l’hiver et très chaud et très sec l’été) et s’acclimate à la présence de vents forts et à la sécheresse. Ses racines puisent les nutriments nécessaires à son épanouissement sur des coteaux secs riches en cailloux. Il offre des grappes d’une forme tronconique dotées de baies plutôt juteuses, d’une peau épaisse et de forme ovoïde. Résistant aux maladies comme l’oïdium, il est en revanche plus faible face au mildiou.
Vous retrouverez le grenache gris qui, recherché par les producteurs pour sa productivité, entre dans la composition de rosés rhodaniens, les vins gris de la côte méditerranéenne et les vins doux naturels du Languedoc.