Tirant son origine d’Espagne (et plus principalement des régions catalanes de Barcelone et de Tarragone), le grenache blanc est, comme son nom l’indique, un mutant du grenache noir plus répandu. En France, s’il est essentiellement cultivé dans la région méditerranéenne, il se retrouve également dans le Roussillon et dans la vallée du Rhône méridionale au sein d’appellations renommées comme Châteauneuf-du-Pape, Rivesaltes, Maury, Banyuls, Rasteau, Lirac et Coteaux-Varois.
Rigoureuse, cette variété s’épanouit idéalement sous des climats méditerranéens (doux en hiver, très chauds et très secs en été) et ses racines puisent les nutriments nécessaires à son épanouissement dans des sols peu acides composés de cailloux et de graves.
Physiquement, vous le reconnaîtrez à sa grappe relativement grande et compacte riche en baies de taille moyenne. Faisant l’objet d’une taille en gobelet courte, il se montre particulièrement vigoureux mais moyennement productif.
Le grenache blanc est essentiellement à l’origine de vins blancs secs assez puissants qui dévoilent un disque épais (preuve de son profil gras), une certaine ampleur, de la générosité mais une faible acidité. Vous le retrouverez notamment dans des vins dits « d’assemblage » en compagnie de cépages comme la roussanne, le viognier, le bourboulenc et la marsanne. Il entre également dans la composition de vins doux naturels dans la mesure où il présente une bonne aptitude à l’oxydation.