Echezeaux Grand Cru Hubert Lignier 2008 (Rouge)

En 1991, le fils d'Hubert Lignier, Romain, avait rejoint son père. A son décès en 2004, c'est son frère Laurent qui prend la suite dès 2006. L'exploitation compte désormais 11 hectares de vignes, tout près de Morey, Gevrey et Chambolle, certifiées en bio depuis le millésime 2019. 2,5 hectares répartis sur six parcelles (chambolle-musigny Les Bussières, gevrey-chambertin Seuvrées …) sont également cultivées en biodynamie.
L'agriculture est donc particulièrement soignée et tout vise à la meilleure qualité de raisins (vendanges manuelles, petits rendements, tri sévères) puisque comme dit Laurent Lignier :« 75% de la qualité du vin passe dans la qualité de la vigne ». Cette vigne a d'ailleurs un âge moyen de 50 ans. Les cépages sont le pinot noir en grande majorité (97%), accompagné d'un peu de gamay noir à jus blanc (3%) et d'aligoté pour le blanc.
Les vinifications sont peu interventionnistes dans la mesure où le domaine évite d'introduire des intrants. Les cuvées sont caractérisées par un tiers de grappes entières favorisant une certaine fraîcheur au vin. Seules des levures indigènes concourent à la fermentation. Viennent ensuite des élevages très longs (21-22 mois) sur lies. Les vins ne sont ni collés ni filtrés. On retrouve une belle souplesse, un soyeux et un velours dans les tannins. Des vins de grande garde également !

Si vous aimez le travail bien fait, il vous faut évidemment vous tourner vers le domaine d’Hubert Lignier qui nous propose ici cet échezeaux grand cru. Un grand vin qui a été produit selon des méthodes biologiques certifiées depuis 2019. Au domaine, des essais biodynamiques sont même appliqués sur certaines parcelles du domaine. C’est dire…
Agé d’une cinquantaine d’années, le pinot noir qui compose cette cuvée voit ses rendements limités, le tri est sévère et la vendange manuelle. Car, comme le dit Hubert Lignier « 75% de la qualité du vin passe dans la qualité de la vigne ».
En cave, le travail est tout aussi soigné. Les intrants sont bannis et les deux-tiers de la récolte sont égrappés. Les levures indigènes, et elles seules, enclenchent la fermentation. Le vin est élevé sur ses lies pendant une vingtaine de mois avant d’être mis en bouteille sans collage ni filtration préalables.
Taillé pour la garde, le vin se dévoile dans un registre tout à fait splendide. Il dévoile ainsi une robe rubis de laquelle s’échappent des notes diverses et variées de fruits rouges et noirs, de fleurs, de sous-bois et d’humus. Ample, le vin est structuré par des tanins au grain très fin.

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