Clos de la Roche Grand Cru Cuvée Auguste Hubert Lignier 2002 (Rouge)

En 1991, le fils d'Hubert Lignier, Romain, avait rejoint son père. A son décès en 2004, c'est son frère Laurent qui prend la suite dès 2006. L'exploitation compte désormais 11 hectares de vignes, tout près de Morey, Gevrey et Chambolle, certifiées en bio depuis le millésime 2019. 2,5 hectares répartis sur six parcelles (chambolle-musigny Les Bussières, gevrey-chambertin Seuvrées …) sont également cultivées en biodynamie.
L'agriculture est donc particulièrement soignée et tout vise à la meilleure qualité de raisins (vendanges manuelles, petits rendements, tri sévères) puisque comme dit Laurent Lignier :« 75% de la qualité du vin passe dans la qualité de la vigne ». Cette vigne a d'ailleurs un âge moyen de 50 ans. Les cépages sont le pinot noir en grande majorité (97%), accompagné d'un peu de gamay noir à jus blanc (3%) et d'aligoté pour le blanc.
Les vinifications sont peu interventionnistes dans la mesure où le domaine évite d'introduire des intrants. Les cuvées sont caractérisées par un tiers de grappes entières favorisant une certaine fraîcheur au vin. Seules des levures indigènes concourent à la fermentation. Viennent ensuite des élevages très longs (21-22 mois) sur lies. Les vins ne sont ni collés ni filtrés. On retrouve une belle souplesse, un soyeux et un velours dans les tannins. Des vins de grande garde également !

Le domaine Hubert Lignier est sans conteste l’un des domaines les plus pointus de la Bourgogne dont les vins sont particulièrement recherchés pour leur équilibre subtil entre finesse et concentration. Le pinot noir qui compose cette cuvée provient de deux parcelles de vignes. La première, Monts Luisants, plantée entre 1955 et 1965 s’étend sur 62 ares. La seconde, plantée entre 1953 et 1960, court sur 28 ares. Les racines sont incitées à puiser profondément les nutriments nécessaires à l’épanouissement du cep dans des sols maigres de calcaire, d’argile et de marne. Et ce, grâce à des méthodes de culture biologiques et biodynamiques. Les baies sont récoltées à la main, les rendements maîtrisés et sévèrement triés. En cave, le travail est tout aussi méticuleux et laisse le vivant agir. Les levures indigènes enclenchent donc les fermentations. Le vin est ensuite élevé longuement sur ses lies et est mis en bouteilles sans collage ni filtration préalables.
Taillé pour la longue garde, ce vin séduit par sa belle assise tannique et sa matière qui revêt une texture de soie avec le temps.

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