Présentation du lot

Auguste II Romain Henin

La cuvée

Romain Henin est l’un des champenois les plus en vogue du moment. Il nous offre cette cuvée Auguste II, issue de son activité de négoce. Les vignes de chardonnay sont placées sur les pentes douces de Vertus, dans la commune de Blancs-Coteaux qui se trouve au sud d’Epernay. Sur ces terres, le sol est constitué de craie, de calcaire et d’argile.
Le travail à la vigne est respectueux de l’environnement avec un enherbement des rangs, des plantations d’arbres fruitiers et des produits chimiques bannis. Romain Henin travaille selon les principes de la biodynamie en utilisant le calendrier lunaire et des préparas de plantes.
Après des vendanges manuelles, le vigneron opte pour une vinification peu interventionniste sans intrants et sans sulfites ajoutés. Le liquide est élevé en fûts de chêne sur lies pendant de nombreux mois. Il en résulte un liquide charmeur aux parfums de poire, de pomme, de citron et de vanille. Au palais, nous profitons d’une trame salivante, fraîche et ronde.

Le domaine Romain Henin

Le domaine Romain Hénin - autrefois domaine Pascal Hénin - est un domaine familial fondé par le père de l'actuel propriétaire, à Aÿ. A la suite de son BTS en viticulture-oenologie à Avize, Romain Hénin fait ses armes pendant 2 ans dans la Maison Henri Giraud. Il rejoint ensuite l’exploitation familiale de 7 hectares en 2013, en fier représentant de sa quatrième génération. A côté de l’exploitation de ses parents - le domaine Pascal Henin - il se lance également dans sa propre aventure, avec 1.2 hectare, dans une démarche bio et biodynamique et un esprit nature. Depuis 2021, il reprend l’ensemble du domaine familial avec son frère Thomas et conduit désormais aussi ce vignoble en biodynamie (certifiée Demeter) et en agroforesterie.

Les parcelles sont réparties entre Aÿ et Chouilly pour les Grands Crus, Mareuil-sur-Aÿ et Dizy pour les Premiers Crus, ainsi qu'en Vallée de Marne à Cerseuil et Troissy.

Dans ses vignes, l’enherbement est favorisé, des arbres fruitiers viennent accompagner son écosystème. Les produits chimiques sont évidemment bannis, seuls le cuivre et le soufre sont autorisés, et des préparations à base de plantes et de produits naturels sont utilisées. Le suivi du calendrier lunaire est de mise. La volonté du vigneron est de retranscrire de la manière la plus précise son terroir. La vinification est peu interventionniste, sans aucun intrant ni sulfites ajoutés. Les vendanges sont évidemment manuelles et les fermentations alcooliques sont naturelles, suivies d'un élevage d'un sur lies en barriques. Aucun sulfite n'est ajouté.

Ayant la volonté de livrer des champagnes sans artifice, au plus proche des terroirs et reflets de leur millésime, le vigneron produit des champagnes non dosés et millésimés. Seulement quelques milliers de bouteilles sont réalisées chaque année et cette production confidentielle ne suffit pas à répondre à la demande.