Un joli bouquet de fleurs blanches, d’agrumes et de pomme verte, suivi d’une bouche tendue, à la longue finale pour ce premier cru réputé de Chablis. Plus d'info
Athénaïs de Béru a repris le château familial dans le Chablisien en 2005, de nombreuses parcelles étant alors en fermage. En parallèle, elle propose quelques cuvées de négoce, sous sa marque Athénaïs. C’est le cas de cette cuvée, issue du premier cru Montée du Tonnerre. Celui-ci prend son nom de l’ancienne voie romaine qui le traversait en direction du village de Tonnerre. Les chardonnays s’y étendent sur des pentes moyennes à fortes, face à l’ouest sur des sols peu profonds de calcaires marneux du Kimméridgien traversés de veines d’argile bleue. Les baies vendangées à la main en petites caisses de 10 kg sont triées méticuleusement puis pressées en douceur. La vigneronne privilégie une approche peu interventionniste, sans intrant, laissant faire les levures indigènes pour déclencher les fermentations. L’élevage se poursuit seize mois en fûts anciens. Ce premier cru exprime un joli bouquet de fleurs blanches, d’agrumes, de granny Smith souligné d’une nuance fumée. La bouche, tout en tension preuve d’une belle persistance. Un très joli vin, au bon potentiel de garde.
Chablis 1er Cru Montée de Tonnerre Château de Béru se sert à une température de 10°C. Il s'accordera parfaitement avec les plats suivants : Huîtres, Brie aux truffes, Colombo de poulet.
Athénaïs de Béru a repris le château familial dans le Chablisien en 2005, de nombreuses parcelles étant alors en fermage. En parallèle, elle propose quelques cuvées de négoce, sous sa marque Athénaïs. C’est le cas de cette cuvée, issue du premier cru Montée du Tonnerre. Celui-ci prend son nom de l’ancienne voie romaine qui le traversait en direction du village de Tonnerre. Les chardonnays s’y étendent sur des pentes moyennes à fortes, face à l’ouest sur des sols peu profonds de calcaires marneux du Kimméridgien traversés de veines d’argile bleue. Les baies vendangées à la main en petites caisses de 10 kg sont triées méticuleusement puis pressées en douceur. La vigneronne privilégie une approche peu interventionniste, sans intrant, laissant faire les levures indigènes pour déclencher les fermentations. L’élevage se poursuit seize mois en fûts anciens. Ce premier cru exprime un joli bouquet de fleurs blanches, d’agrumes, de granny Smith souligné d’une nuance fumée. La bouche, tout en tension preuve d’une belle persistance. Un très joli vin, au bon potentiel de garde.
Le vignoble de Béru, situé en plein cœur de la région chablisienne, trouve son origine au XIIIème siècle. Cette propriété s’étend sur de prestigieuses parcelles de l’appellation Chablis et Chablis Premier Cru. C’est le cas du magnifique clos Béru. Délimité par des murs historiques, et s’étendant sur cinq hectares, au sein d’un terroir tout à fait exceptionnel, composé d’un sol argilo-calcaire et d’huitres fossilisées, et jouissant d’un incroyable microclimat sur le versant sud d’une colline, à 300 mètres d’altitude, ce clos est planté exclusivement de chardonnay.
En 2005, Athénais de Béru, qui travaillait alors dans le monde de la finance, décide de changer de vie. Attirée par les racines de l’histoire familiale, elle décide donc de reprendre la terre de ses aïeux. Grâce à une belle coïncidence, ou le signe du destin, (le vigneron qui avait repris les terres de son père en fermage partait en retraite 20 ans avant la date prévue), elle reprend donc la propriété. Lorsqu’elle arrive à Chablis, outre son amour pour les bons vins, elle est une véritable néophyte techniquement. Elle, parisienne, n’a jamais touché à la terre. Mais loin de se laisser abattre, et dotée d’une curiosité inouïe, elle expérimente, se trompe, recommence, s’adapte, se renseigne auprès des autres vignerons, fait des stages dans les autres domaines, jusqu’à arriver à ses fins, guidée par l’expérience -des autres vignerons, et la sienne-, ainsi que son instinct.
consciente du terroir d’exception qu’elle a la chance de posséder, Athénais cherche à le sublimer, tout en le laissant d’exprimer librement. Pour cela à la vigne, pas d’intrants. Les arbres sont palissés et taillés en guyot double, induisant une concurrence naturelle entre les plants et limitant ainsi les rendements tout en garantissant un étalement optimal de la surface foliaire. Les vignes sont vendangées à la main, dans le plus grand respect des baies. En cave, la vigneronne laisse les grappes exprimer leur personnalité, grâce aux levures indigènes et ne procède à aucun collage ni filtration. Elle n’utilise pas, ou peu, de soufre. Pour elle, l’absence de soufre sur le produit final est le fier aboutissement du dur labeur à la vigne, même si elle s’octroie la liberté d’intervenir dans la vinification des vins, au besoin.
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