Corton-Charlemagne Grand Cru Philippe Pacalet 2015 (Blanc)

Descendant d'un ancêtre vigneron dès 1780 et neveu du pape des vins nature du Beaujolais Marcel Lapierre, Philippe Pacalet, diplômé d’œnologie, a fait ses premiers pas professionnels à ses côtés. Devenu spécialiste des levures indigènes et des vinifications non interventionnistes - il aime à répéter "Il faut veiller à laisser l'effet se faire pour que l'effet se fasse" - à son tour, il a ensuite exercé au Prieuré Roch avant de créer sa propre structure, un modèle précurseur. L'idée de ce micro-négoce, est de travailler 15 hectares de vignes en sélection massale pour lesquelles il a des contrats d'achats vis-à-vis de la récole, ce sont des parcelles bien exposées et cultivées, réaliser lui-même les vendanges, vinifier et élever les vins selon sa philosophie et de commercialiser les flacons produits (environ 50 000 bouteilles par an).
La clé de son succès ? Une volonté de révéler les terroirs, des vinifications minutieusement menées, le choix de méthodes non interventionnistes et l'ajout de doses minimes et maîtrisées de soufre. Ses vins « très naturels » sont dotés d'un équilibre saisissant et, pour la plupart, d'une très bonne capacité de garde.

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Philippe Pacalet est sans aucun doute LA star des vinifications de nos jours. Il faut dire que celui-ci a de qui tenir. Neveu de Marcel Lapierre auprès de qui il a fait ses premiers pas et œnologue de formation, il s’est adonné à l’art des vinifications naturelles. Il nous propose donc ici un corton-charlemagne grand cru de très belle facture. Le chardonnay qui le compose a été soigneusement cultivé par des vignerons dont le travail est encadré et reconnu bio, ou du moins inspiré du bio. Parallèlement à cela, il faut reconnaître que ce cépage noble a bénéficié d’un climat idéal à son épanouissement (un climat océanique à influence semi-continentale) et a puisé ses lettres de noblesse dans des sols réputés dans le monde entier composés de calcaire et de marnes.
En cave, le travail est donc très soigné. Les levures indigènes enclenchent les fermentations et le soufre n’est employé qu’en dose homéopathique. Taillé pour une longue garde- jusqu’à 20 ans en fonction des millésimes- le vin se révèle à travers une robe or pâle traversée par des reflets verts. De celle-ci s’échappent des notes de fruits blancs, d’agrumes, de fruits exotiques, de silex, de fougère et de miel. Puissant, dense et frais à la fois, il est un exemple exceptionnel d’équilibre et de noblesse.

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