Encore trop méconnues, les côtes-d'auxerre prouvent dans cette cuvée le potentiel du pinot noir dans cette région dévolue aux cépages blancs. Plus d'info
Pour compléter la gamme de Chablis née du vignoble du Château de Béru, Athénaïs de Béru propose quelques cuvées de négoce, dont ce bourgogne-côtes-d’auxerre. Les pinots noirs qui le ocmposent sont plantés entre 210 et 250 mètres d’altitude, sur des sols argilo-calcaires du Kimméridgien, autour de la commune de Saint-Bris. Les parcelles bénéficient d’exposition variées, à l’est, au sud et au sud-ouest. Les baies vendangées à la main sont encuvées en grappes entières en cuves bois tronconiques. Les fermentations s’y déroulent grâce à l’action des levures indigènes, ponctuées de remontages et de pigeages légers, pour une extraction tout en douceur. La macération s’étend sur deux ou trois semaines. L’élevage se poursuit en pièces bourguignonnes pendant douze à dix-huit mois.
Peu connus, les côtes-d’auxerre révèlent tout leur potentiel dans cette cuvée au nez de fruits rouges et d’épices, à la bouche fraîche, d’une belle matière, d’une longueur enviable. Une vraie réussite.
Bourgogne Côtes d'Auxerre Château de Béru se sert à une température de 15°C. Il s'accordera parfaitement avec les plats suivants : Dinde farcie aux cèpes, Salade asiatique, Daube de joue de boeuf.
Pour compléter la gamme de Chablis née du vignoble du Château de Béru, Athénaïs de Béru propose quelques cuvées de négoce, dont ce bourgogne-côtes-d’auxerre. Les pinots noirs qui le ocmposent sont plantés entre 210 et 250 mètres d’altitude, sur des sols argilo-calcaires du Kimméridgien, autour de la commune de Saint-Bris. Les parcelles bénéficient d’exposition variées, à l’est, au sud et au sud-ouest. Les baies vendangées à la main sont encuvées en grappes entières en cuves bois tronconiques. Les fermentations s’y déroulent grâce à l’action des levures indigènes, ponctuées de remontages et de pigeages légers, pour une extraction tout en douceur. La macération s’étend sur deux ou trois semaines. L’élevage se poursuit en pièces bourguignonnes pendant douze à dix-huit mois.
Peu connus, les côtes-d’auxerre révèlent tout leur potentiel dans cette cuvée au nez de fruits rouges et d’épices, à la bouche fraîche, d’une belle matière, d’une longueur enviable. Une vraie réussite.
Le vignoble de Béru, situé en plein cœur de la région chablisienne, trouve son origine au XIIIème siècle. Cette propriété s’étend sur de prestigieuses parcelles de l’appellation Chablis et Chablis Premier Cru. C’est le cas du magnifique clos Béru. Délimité par des murs historiques, et s’étendant sur cinq hectares, au sein d’un terroir tout à fait exceptionnel, composé d’un sol argilo-calcaire et d’huitres fossilisées, et jouissant d’un incroyable microclimat sur le versant sud d’une colline, à 300 mètres d’altitude, ce clos est planté exclusivement de chardonnay.
En 2005, Athénais de Béru, qui travaillait alors dans le monde de la finance, décide de changer de vie. Attirée par les racines de l’histoire familiale, elle décide donc de reprendre la terre de ses aïeux. Grâce à une belle coïncidence, ou le signe du destin, (le vigneron qui avait repris les terres de son père en fermage partait en retraite 20 ans avant la date prévue), elle reprend donc la propriété. Lorsqu’elle arrive à Chablis, outre son amour pour les bons vins, elle est une véritable néophyte techniquement. Elle, parisienne, n’a jamais touché à la terre. Mais loin de se laisser abattre, et dotée d’une curiosité inouïe, elle expérimente, se trompe, recommence, s’adapte, se renseigne auprès des autres vignerons, fait des stages dans les autres domaines, jusqu’à arriver à ses fins, guidée par l’expérience -des autres vignerons, et la sienne-, ainsi que son instinct.
consciente du terroir d’exception qu’elle a la chance de posséder, Athénais cherche à le sublimer, tout en le laissant d’exprimer librement. Pour cela à la vigne, pas d’intrants. Les arbres sont palissés et taillés en guyot double, induisant une concurrence naturelle entre les plants et limitant ainsi les rendements tout en garantissant un étalement optimal de la surface foliaire. Les vignes sont vendangées à la main, dans le plus grand respect des baies. En cave, la vigneronne laisse les grappes exprimer leur personnalité, grâce aux levures indigènes et ne procède à aucun collage ni filtration. Elle n’utilise pas, ou peu, de soufre. Pour elle, l’absence de soufre sur le produit final est le fier aboutissement du dur labeur à la vigne, même si elle s’octroie la liberté d’intervenir dans la vinification des vins, au besoin.
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