Quel drôle de nom que folle blanche pour ce cépage blanc originaire de l’Ouest de la France. Toutefois, détrompez-vous, le terme « folle » vient de l’occitan où il évoque davantage le caractère luxuriant et productif de ce cépage. Quant au nom « blanche », il fait écho à la clarté de la robe de ses vins. Ce cépage à la maturité précoce redoute principalement les gelées et la fameuse pourriture grise. Dans le passé il servait notamment à l’élaboration des eaux-de-vie de Cognac et d’Armagnac où il était réputé pour son bouquet floral parfumé et son élégance. Hélas, victime du phylloxéra (une maladie de la vigne causée par la piqûre de cet insecte qui s’avère être un puceron ravageur. Cette crise toucha les vignobles européens et décima des hectares entiers) à la fin du 19ème siècle, il est remplacé par l’ugni blanc et est maintenant produit en petite quantité (environ 3 000 hectares). L’amateur le retrouvera en particulier au sein de l’appellation A.O.C Gros Plant du Pays nantais où il est utilisé en cépage principal. Bien que souvent remplacé par l’ugni blanc, la folle blanche résiste encore un peu, confiante en sa destinée !