Présentation du lot

Côte-Rôtie Champon Clusel-Roch Champon Clusel-Roch 2019

La cuvée

Le lieu-dit Champon, situé au nord de l’appellation sur la commune d’Ampuis, repose sur un terroir de schistes et de micaschistes typiques de la Côte Brune. Ces sols, pauvres et drainants, renforcent la concentration, la fraîcheur et l’énergie du vin. Les vignes, âgées d’une trentaine d’années, sont cultivées en agriculture biologique certifiée, avec un travail exigeant en terrasses. Les raisins sont vendangés manuellement, en caisses, avec un tri minutieux à la parcelle. La vinification est traditionnelle, en cuves ouvertes. Une fois au chai, les raisins sont encuvés par gravité et sont partiellement égrappés. La fermentation est spontanée et la vinification est ponctuée de pigeages et remontages réguliers. Enfin, le vin est élevé deux ans en fûts de 228 litres, comprenant 25% de fûts neufs.
La cuvée présente une robe rubis intense. Le nez est fin et racé, mêlant des notes de fruits noirs avec des parfums de violette, d’encens, de poivre blanc et de fumée. En bouche, le vin est aérien, structuré mais délicat, sublimé par des tannins fins, par une belle fraîcheur et par une minéralité marquée par les schistes.

Le domaine Clusel-Roch

La passion paysanne du domaine Clusel-Roch remonte à plusieurs décennies, avant même l'essor des crus historiques du Rhône. Jusqu'aux années 1980 toutefois, on n'attribuait pas aux vins de Côte-Rôtie la même renommée qu'aujourd'hui. Gilbert Clusel, qui arrive sur le domaine après ses études, va travailler d'arrache-pied pour défricher et revaloriser d'anciennes vignes abandonnées.
Les années 1990 sont la décennie des évolutions. Le domaine se met à pratiquer les sélections massales (l'opération consistant à replanter de nouveaux pieds de vigne à partir des meilleurs ceps anciens), il reprend les labours, arrête les produits chimiques, et construit un nouveau chai, plus moderne. Gilbert et Brigitte décident de franchir l'étape suivante, en obtenant la certification bio en 2002. Une démarche d'autant plus méritante qu'il n'est pas aisé d'être en bio à Côte-Rôtie : les coteaux abrupts du vignoble rendent difficile le travail de la vigne et ont tendance à décourager les vignerons...
Guillaume, le fils de Gilbert et Brigitte, a rejoint le domaine en 2009. Il y gère aujourd'hui la plupart des responsabilités. Après Côte-Rôtie et Condrieu, il a introduit la troisième appellation, l'AOC Coteaux du Lyonnais, dans le giron du domaine.

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