Présentation du lot

Morgon Côte de Py La Bonne Tonne 2021

La cuvée

A la tête du domaine La Bonne Tonne, Thomas et Anne-Laure Agatensi incarnent la cinquième génération à œuvrer et à magnifier les cinq hectares de vignes qu’ils détiennent à Morgon. Et ce, grâce à une culture bio certifiée. Ils travaillent également selon des principes biodynamiques mais attendent encore le fameux label Demeter. Pour cela, les sols sont notamment labourés à cheval.
Le gamay qui compose cette cuvée provient d’un des terroirs les plus réputés de l’appellation. La Côte du Py est effectivement louée pour ses sols composés d’éléments volcaniques en décomposition ainsi que de manganèse et d’oxyde de fer.
Après la récolte, le raisin est vinifié avec soin, avec un minimum d’interventions. Les levures indigènes enclenchent les fermentations et le vin est élevé dans des fûts ou demi-muids usagés qui ne lui confèrent pas d’arômes boisés trop marqués. Le temps d’élevage est fixé en fonction de la qualité du millésime.
Riche, ce cru est indéniablement taillé pour la garde et dévoile avec le temps des tanins de velours.

Le domaine La Bonne Tonne

Situé dans le Beaujolais, le domaine de la Bonne Tonne est géré par Thomas et Anne-Laure Agatensi qui ont choisi de quitter leur travail respectif pour s’adonner au vin. L’histoire de cette propriété est particulière puisqu’elle est née de la fusion de vignes appartenant à la famille d’Anne-Laure, à ses grands-parents et à sa belle-famille. Incarnant ainsi la septième génération, le couple dispose de belles parcelles au sein de l’appellation Morgon et, plus particulièrement, des fameux climats Côte du Py, Les Charmes et Les Grands Cras. Ensemble, ils cultivent le gamay et quelques plants de chardonnay avec soin, selon des méthodes certifiées bio (Ecocert) et tournées vers la biodynamie (en attente du label Demeter). Les sols sont travaillés à l’aide d’un cheval. En cave, les vinifications sont tout aussi soignées avec, pour ambition, de réaliser des vins vivants, sincères et authentiques. Elles sont donc peu interventionnistes, laissant les levures indigènes effectuer leur travail. Le soufre est utilisé de façon homéopathiques, seulement si nécessaire et au cours des millésimes les plus compliqués.