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Un rare rosé de macération, juteux et aérien, à l’élevage atypique en fût de chêne et en œuf béton. Plus d'info
Si en France, les vins rosés ne peuvent être le résultat d’un assemblage entre des vins rouges et blancs, ce n’est pas le cas de la Champagne, où la majorité des rosés sont issus d’un ajout de vin rouge à une cuvée blanche. Les rosés de saignée ou de maturation, où les baies macèrent sur les peaux pendant plusieurs jours, pour y extraire couleur et arômes sont beaucoup plus rares. Cette cuvée en est un parfait exemple, puisque les pinots noirs et les pinots gris complantés sur le terroir de Vertus ont été égrappés puis ont passé trois jours en contact avec les peaux, avant pressurage. Une partie du vin a été vinifiée en fût de chêne, et l’autre en œufs bétons, contenant permettant la remise en suspension des lies naturellement, où l’élevage s’est poursuivi pendant onze mois. Une fois assemblé, le vin a été mis en bouteille pour la seconde fermentation, et un long élevage de six ans sur lattes. Un très léger dosage souligne la complexité de ce rosé pulpeux et d’une grande élégance.
Rosé de maturationExtra-Brut Larmandier-Bernier se sert à une température de 8°C. Il s'accordera parfaitement avec les plats suivants : Bavarois aux fruits rouges, Curry japonais, Toast au saumon fumé.
Si en France, les vins rosés ne peuvent être le résultat d’un assemblage entre des vins rouges et blancs, ce n’est pas le cas de la Champagne, où la majorité des rosés sont issus d’un ajout de vin rouge à une cuvée blanche. Les rosés de saignée ou de maturation, où les baies macèrent sur les peaux pendant plusieurs jours, pour y extraire couleur et arômes sont beaucoup plus rares. Cette cuvée en est un parfait exemple, puisque les pinots noirs et les pinots gris complantés sur le terroir de Vertus ont été égrappés puis ont passé trois jours en contact avec les peaux, avant pressurage. Une partie du vin a été vinifiée en fût de chêne, et l’autre en œufs bétons, contenant permettant la remise en suspension des lies naturellement, où l’élevage s’est poursuivi pendant onze mois. Une fois assemblé, le vin a été mis en bouteille pour la seconde fermentation, et un long élevage de six ans sur lattes. Un très léger dosage souligne la complexité de ce rosé pulpeux et d’une grande élégance.
Les noms de Larmandier et Bernier sont inscrits dans l'histoire des familles vigneronnes depuis la Révolution française. Les Larmandier ont contribué à la renommée de la Côte des Blancs avec leur célèbre cramant blanc de blancs nature. Dès le début du 20ème siècle, les Larmandier élaborent des champagnes qui prouvent très rapidement leur grande qualité en se retrouvant, par exemple, sur les grandes tables parisiennes (La Tour d'Argent, Taillevent). En 1971, Philippe Larmandier, crée avec sa femme Elisabeth Bernier - propriétaire de vignobles à Vertus - le champagne Larmandier-Bernier.
En 1988, Pierre, fils de Philippe et d’Elisabeth, reprend le domaine avec sa femme et commence, dès 1992, à redonner vie aux différents terroirs du domaine par le travail du sol et par l'abandon des herbicides. Depuis 1999, le domaine de 19 hectares (Côte des Blancs - Vertus, Cramant, Chouilly, Oger, Avize) est cultivé selon les principes de la biodynamie (une certification biologique a également été obtenue en 2003) et la fermentation se déroule grâce aux levures indigènes de chaque terroir. Les champagnes se montrent très racés, francs et frais. Ils sont empreints d'une grande élégance et d’une belle minéralité. Et malgré le niveau d'exigence… les prix ne s'envolent pas !
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