François et Justine Petit-Boxler, lui d'origine champenoise, et elle d'origine alsacienne, reprennent en 2015 quelques parcelles héritées de leurs parents. C'est à ce moment qu'ils décident de fonder leur domaine, en y développant leur vision du vin. Précision et patience sont deux des grandes valeurs du domaine. La Rogerie est leur idéal commun : celui de vivre des quelques ares de vieilles vignes plantées sur leurs terres familiales respectives (2,20 hectares en Champagne et 1,20 hectares en Alsace), sans renoncer ni à l’une ni à l’autre de leur appellation d’origine. Pendant les 3 premières années, le domaine se consacre à créer un véritable écosystème au domaine : retour des animaux à la vigne, élaboration de préparations à base de plantes pour limiter les traitements, utilisation du compost, développement de l'agroforesterie... Finalement, 2018 est leur premier millésime vendangé, la certification bio par Ecocert arrivera peu après, c'était une évidence. Leur volonté de développer des modèles écologiques vertueux se développe encore. Le domaine n’élabore que des vins de Lieux, sans intrants et en favorisant des élevages longs, en fûts comme en bouteilles.

Héroïne, avec La Grande Vie, est le premier chapitre de l'histoire du domaine de la Rogerie. Lorsque François & Justine Petit-Boxler ont repris le domaine en 2015, ils n'ont pas commercialisé leurs vins tout de suite, pour se concentrer d'abord sur le domaine et l'élevage des vins. Ils ont alors fait le choix de vendre des bouteilles d'Héroïne, héritées de la génération précédente.