Château Haut-Bailly Cru Classé de Graves 1984
13%
0.75L
intensité
Un vin harmonieux, d'une remarquable complexité. Une des stars discrètes de Pessac-Léognan qui brille par sa régularité au plus haut niveau.
Plus d'infosLe Haut-Bailly 1984 a été servi dans un double magnum, un millésime risqué à servir compte tenu de sa réputation. Mais il était si bon qu'une amie née cette année-là est venue me voir pour me dire qu'elle allait supplier Véronique Sanders de lui en donner une bouteille ! Le bouquet est beaucoup plus fruité et vif qu'on pourrait le supposer : des arômes de groseille et de fraise des bois, de cèdre et de tabac fraîchement roulé. La bouche est fraîche, vive et éclatante, sans être d'une complexité renversante, mais elle possède une joie de vivre et un charme que l'on trouve rarement dans ce millésime. Il ne fait aucun doute que la provenance et le format jouent un rôle, mais si vous êtes dans la même situation que mon amie en détresse, née dans un millésime bordelais médiocre, ce vin pourrait être votre sauveur. - Vinous Media
Présentation du lot
Château Haut-Bailly Cru Classé de Graves 1984
La cuvée
Situé au coeur des graves, à Pessac-Léognan, le château Haut-Bailly signe ici une cuvée issue de l'assemblage de grappes de cabernet sauvignon, merlot et petit verdot. Les vignes à l'origine de ce vin sont travaillées dans le plus grand respect, manuellement.
Les vins sont élevés 18 mois dans des fûts de chêne dont 50% à 65% sont renouvelés chaque année. La main de l'Homme n'intervient que très peu, dans le but de laisser le jus traduire son terroir.
La prédominance du cabernet sauvignon donne des vins racés et aptes à une très longue garde, mais aussi recherchés pour leur souplesse et leur équilibre. La robe de ce cru est d'une couleur profonde, aux reflets violacés. Le nez offre une palette complexe, de fruits noirs mûrs mais aussi d'épices douces. Les notes boisées sont présentes et soutiennent le tout. La bouche est dotée d'une impressionnante rondeur, et se termine sur une finale suave.
Le domaine Château Haut-Bailly
Au XVIIe siècle le domaine devient la propriété de deux banquiers parisiens, Firmin Le Bailly et Nicolas de Leuvarde, tous deux créanciers des précédents propriétaires. Le premier laissera son nom au château Haut-Bailly. En 1872, Alcide Bellot des Minières achète le terrain, sur les conseils de Monseigneur Bonnet, archevêque de Bordeaux et fait édifier le château actuel. En quelques années, cet entrepreneur et viticulteur avisé hisse les vins de Haut-Bailly au plus niveau. En 1955, le domaine est racheté par le négociant Daniel Sanders. Cette famille, aujourd'hui représentée par Véronique Sanders, est depuis lors restée aux commandes du domaine, bien que celui-ci ait fait l'objet d'un rachat par l'Américain Robert Wilmers en 1998.
D'importants investissements ont été consentis dans la vigne, le cuvier et les chais (pour le millésime 2021). Le vignoble de Haut-Bailly repose sur un terroir magnifique : un sol de sable mêlé de graves, sur un sous-sol composé de pierres fossiles. Parfaitement drainé en raison de l'inclinaison des pentes, le vignoble est conduit de manière traditionnelle, labouré à l'ancienne, sans recours aux désherbants. Le vignoble compte encore de très vieilles vignes centenaires, aux cépages variés, datant de l'après-phylloxéra : cabernet franc, carmenère, merlot, malbec, petit verdot (belle proportion), cabernet sauvignon. Les rendements sont volontairement limités : après des vendanges manuelles, plusieurs opérations de tri interviennent à la vigne, au chai, puis sur une table vibrante, après l'égrappage des grappes. La vinification est effectuée dans des cuves séparées selon les parcelles. Découvrez sans plus attendre ce grand pessac-léognan, régulièrement salué par la critique et coup de cœur d’iDealwine !
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