Présentation du lot

Mâcon-Villages 20 mois sur lie Les Vignes du Maynes 2019

La cuvée

Ce chardonnay est né de parcelles disséminées dans les communes de Chardonnay, Montbellet et Viré-Clessé, sur le premier coteau de la vallée de la Saône. Cultivées en biodynamie, les vignes plongent profondément leurs racines dans des sols de limons fins, d’argile et de calcaire situé sur un sous-sol de calcaire dur, de type bathonien.
Récoltées à la main, les baies sont triées à la vigne et à l’arrivée au chai, puis pressées lentement avant un débourbage qui s’étale entre six et dix-huit heures. S’ensuit une fermentation en cuves grâce aux levures indigènes, sans soufre. L’élevage se poursuit pendant douze mois sur les lies. Les vins sont embouteillés en novembre de l’année suivante, après une légère filtration.
Le domaine privilégie les vins conviviaux et fluides, à la minéralité affirmée. Le pari est amplement réussi comme le prouve ce vin qui séduit d’emblée par son nez porté par des notes d’agrumes et de pomme, légèrement beurrées. La bouche se montre aromatique, ronde, mais parfaitement équilibrée par une belle tension, avant une finale légèrement saline. Un vin à déguster à l’apéritif.

Le domaine Clos des Vignes du Maynes

Ce domaine phare de l'appellation Mâcon peut remonter jusqu'à l'an 910 pour retrouver les premières traces de culture de la vigne sur ce qui était à l'époque le Clos des Vignes du Maynes alors administré par les moines. Depuis, le clos n'a jamais connu de produit chimique.
Le domaine entre dans la famille Guillot en 1952, lorsque Pierre et Jeanne Guillot en font l'acquisition. Véritables précurseurs, ils ne cèdent pas aux sirènes de la révolution agricole et décident de travailler sans produit chimique, ni désherbant, ni insecticide, ni soufre… mais avec beaucoup de bon sens.
Leur fils, Alain Guillot, persuadé que cette méthode est la bonne, reprend le flambeau avec encore plus de ferveur puisqu'il deviendra le président de la Fédération Nationale de l'Agriculture Biologique (FNAB). Depuis 2001, c'est son fils Julien Guillot, qui en a repris les rennes. Il a notamment converti les 7ha du domaine en biodynamie.
Julien Guillot cultive aujourd'hui du pinot noir, du gamay, du chardonnay et de l'aligoté. Il essaye dès qu'il le peut d'introduire des pieds de vigne issus de sélection massale. Les méthodes de vinifications sont impeccables : utilisation des levures indigènes, du moins de soufre possible et filtration très légère.


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