Le domaine Jean-Marie Fourrier fut créé en 1930 par Fernand Pernot - grand-oncle de l'actuel propriétaire -, qui racheta de superbes parcelles de la Côte de Nuits. Jean-Marie Fourrier, représentant de la 3e génération, a repris le domaine familial de 10 hectares à Gevrey-Chambertin dans les années 1990, à l'âge de 23 ans. Il a acquis son expérience en plus de la transmission familiale, au Domaine Drouhin et chez le légendaire Henry Jayer.

Il possède notamment des parcelles en Griotte-Chambertin et dans le Clos St Jacques, dont les vignes ont été plantées au début du siècle dernier. Jean-Marie Fourier travaille ses vignes de manière aussi naturelle que possible, prêtant une grande attention à la qualité du matériel végétal (renouvellement du vignoble par sélections massales) et ayant banni les produits chimiques (désherbants fongicides...). La récolte est sévèrement triée. En cave également, le travail se veut au plus proche des raisins et le moins interventionniste possible, avec une utilisation minimale de sulfites et de bois neuf (pas plus de 20 %). L'élevage en barriques dure environ 18 mois.

Ses vins atteignent un très haut niveau et se caractérisent par leur grande pureté aromatique, leur finesse de tanins et leur grand potentiel de garde. Ils sont très recherchés par les amateurs de grands vins de Bourgogne.

Le domaine Fourrier, implanté dans le village de Gevrey-Chambertin, produit des vins d'une grande qualité, à la texture suave et souple, au fruité intense et luxueux, et à la longueur géniale. Ce producteur, très rare et difficile à trouver, est une propriété d'une grande qualité, connu pour la réalisation de vins fins, aux tannins soyeux et au fruit aromatique, explosif et puissant évoquant un véritable coulis de fruits rouges frais, de belle intensité.
Ce 1er cru, assemblage de plusieurs parcelles, est typique des vins du domaine et de la commune : un mélange entre des épices douces, des fruits rouges sauvages et croquants, une touche lactée légère et une grande longueur minérale. Ce vin ne doit pas être bu avant au moins une dizaine d'années de repos en cave afin de pouvoir profiter de toute la complexité de ses arômes. Toutefois, il est si agréable en jeunesse qu'un grand plat traditionnel, comme un bœuf bourguignon, ou des œufs meurette, peuvent lui faire honneur.