Situé à Meursault, au cœur de la Côte de Beaune, le domaine est géré d'une main de maître par Vincent Bouzereau et sa femme Aline. Comme beaucoup dans cet univers, le vin coule dans les veines du vigneron qui remonte ses origines viticoles au 19ème siècle. Quant à Aline Bouzereau, elle a découvert la passion du vin grâce à ses aïeux, négociants en vins bourguignons, et grâce à son père, un fin dégustateur. Aujourd'hui, Vincent et Aline Bouzereau ont la joie de voir leurs six enfants prendre goût à cet univers. Ainsi, Louis et Clotilde ont rejoint le domaine.
Conscients du patrimoine naturel qu'ils détiennent («un don de Dieu »), les Bouzereau ne ménagent pas leur peine, travaillent dans la vigne tout au long de l'année et la soignent grâce à une lutte raisonnée. En cave, patience et application sont de mise. Les levures indigènes enclenchent la fermentation alcoolique. Une action qui permet de préserver la typicité du millésime et du terroir. Les vins sont élevés en fûts de chêne, entre 10 et 18 mois en fonction des cuvées. La mise en bouteille se fait après une filtration légère, voire sans filtration, et respecte le calendrier lunaire.
Ce domaine dispose d'une dizaine d'hectares répartis sur huit villages d'où sourdent des vins de belle facture, signés avec talent, passion, tradition et respect. Vincent et Aline tiennent à maintenir des prix raisonnables par rapport au marché, pour permettre à leurs clients de continuer à se régaler avec leurs vins. Avis aux amateurs, c'est un rapport prix-plaisir imbattable !

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Ce coteaux-bourguignons rouge est né d’une parcelle située dans la plaine, au bas de Volnay. Là, des pinots noirs d’une quarantaine d’années s’étendent sur des sols argilo-calcaires. Cultivés en lutte raisonnée, les raisins sont vendangés à la main, triés méticuleusement sur table à l’arrivée au chai pour ne conserver que les baies parfaitement mûres et saines, puis égrappés. La fermentation se déroule en cuve ouverte, grâce aux levures indigènes, avec contrôle des températures. Des remontages sont effectués deux fois par jours pour favoriser l’extraction, mais sans pigeage pour conserver le fruit. Après pressurage, le vin est entonné pour un élevage de dix à douze mois en fûts de chêne. L’embouteillage se fait après une légère filtration, si nécessaire.
Véritable vin de plaisir, cette cuvée à la robe pourpre joue sur le fruit et les épices. La bouche, souple et juteuse, est parfaitement équilibrée. Un vin à déguster en jeunesse, assurément.