Aurélien Lurquin. Voilà un nom encore méconnu mais qui, petit à petit, se hisse au sein de la sphère des amateurs pointus en quête de vins nouveaux et respectueux du raisin et du sol. Situé à Romery dans la vallée de la Marne, la propriété de ce vigneron se distingue par sa petite superficie : 2,3 hectares seulement. La qualité est donc favorisée à la quantité. En témoigne le savoir-faire qui allie avec talent et passion l’énergie des plants, les vibrations minérales et les forces du vivant spécifiques à chaque terroir. Le résultat ? Des bulles émouvantes, au caractère bien présent, élégantes.
Ainsi, seulement 2 000 bouteilles de vins tranquilles et effervescents sont signées à partir de cépages emblématiques comme le pinot noir majoritaire (40%), le chardonnay (35%), le pinot meunier (24%) et, une variété plus rare : le petit meslier (1%). A noter qu’une autre partie de sa production est vendue au négoce. Ne tardez pas à vous y intéresser : ce domaine confidentiel s'est fait remarquer aux enchères avec des prix déjà stratosphériques...
Aurélien est membre de l’association "Des pieds et des vins" qui a pour but de mettre en lumière les champagnes de terroir, dans la philosophie de ce que peuvent produire des Sélosse, Lahaye, Vouette, Agrappart ou encore Sorbée.

Installé à Romery, dans la Vallée de la Marne, Aurélien Lurquin produit des cuvées confidentielles à partir de ses 2,3 hectares de vignes. Membre à part entière de cette nouvelle vague de vignerons qui mettent le terroir sur le devant de la scène dans une région où il a été longtemps oublié, il propose ici une cuvée 100% pinot noir, issue du lieu-dit les Forcières. Les vignes, qui font face au sud, y sont ancrées dans un terroir d’argile et de silex, et cultivées en bio. Les baies sont vendangées tôt le matin pour conserver leur fraîcheur, puis pressées très lentement, dans une ancienne presse Coquard, rénovée par son père ébéniste. Les jus fermentent alors en barriques anciennes grâce aux levures indigènes, sans aucun intrant. L’élevage se poursuit onze mois sur les lies, puis le vin est embouteillé pour la seconde fermentation. Cette cuvée a été mise en bouteille en aout 2018 et dégorgée en novembre 2020 sans dosage. Seules 1468 bouteilles ont été produites. Une cuvée rare, d’un vigneron qui n’a pas fini de faire parler de lui.