Un vigneron motivé par l’amour de la terre. Après avoir passé des années à commercialiser les vins de sa région, Grégoire Hoppenot a souhaité revenir aux bases, afin de créer des vins à son image et de maîtriser d’un bout à l’autre leur conception en 2018. Cap sur Fleurie et Morgon, avec un joli éventail de lieux-dits sur 9,5ha. De son passé de négociant, il retire une grande connaissance des terroirs, des cépages, mais aussi des techniques commerciales, qui lui ont permis, dès les premiers millésimes, de vendre la totalité de sa production.
Le domaine travaille ses vins dans une approche biologique, un choix pour le respect de la terre, mais aussi pour la réflexion intellectuelle que cela le pousse à mener. Les vignes, pour certaines très âgées, se développent sur des sols pauvres de sable granitique. En cave, le vigneron laisse le terroir exprimer la totalité de son potentiel, en menant une vinification douce à partir des levures indigènes, sans sulfites. Les vins de la propriété sont élevés dans différents contenants : en cuve de béton, en foudres et en fûts de plusieurs vins.
D’une grande humilité, malgré les retours extrêmement positifs de la part des critiques et de ses clients, Grégoire Hoppenot propose des vins d’une excellente qualité, à la texture fine et aérienne, contenus dans des flacons aux étiquettes délicates et originales. Chaque vin respecte son millésime et ce que la nature a créé à un moment donné.
Cette étoile montante du Beaujolais est à regarder de très très près! Chez iDealwine, nous apprécions ses nectars délicats - de la dentelle ! - et son engagement pour la reconnaissance des terroirs et crus du Beaujolais.

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Une petite parcelle de 70 ares est à l’origine de cette cuvée. Très pentue, caillouteuse, située à 400 mètres d’altitude, le travail des vignes y est particulièrement ardu. Celles-ci, âgées de 20 à 30 ans, plongent leurs racines dans un sol peu profond, couvert de morceaux de granit et bénéficient d’une orientation sud à sud-ouest. Un bosquet au bas de la pente apporte de la fraîcheur.
Vendangés à la main, les gamays macèrent entre 12 et 15 jours en grappes entières, en cuves béton de 60 hl. En fin de macération, un délestage est effectué pour prolonger les fermentations, qui ne font appel qu’aux levures indigènes. Les moûts sont alors transférés en cuves béton et en pièces bourguignonnes de 4 à 5 vins pour un élevage de huit mois. Ce morgon se révèle profond, avec un nez d’abord discret qui s’ouvre à l’aération et dévoile des arômes de framboise, de cerise, de fleurs, relevés d’une touche de poivre. La bouche, cadrée par des tannins souples se montre tendue par une belle minéralité qui prend le pas sur le fruit. Un très joli vin à laisser reposer deux ou trois ans pour encore plus de complexité.