Dominique Lafon est l’un des vignerons les plus respectés de Bourgogne, et en particulier de Meursault, où il est à la tête de l’illustre domaine des Comtes Lafon. Depuis plusieurs années, il développe en parallèle une activité de micro-négoce sous son propre nom, une démarche qui lui permet d’élargir sa gamme tout en conservant un niveau de qualité remarquable.
Issus de raisins soigneusement sélectionnés, notamment sur les appellations Meursault et Volnay, ces vins sont vinifiés avec la même rigueur et le même souci du détail que ceux du domaine familial. Dominique Lafon applique ici aussi sa philosophie : respect du raisin, expression pure du terroir et élevages subtils. Il privilégie des interventions minimales en cave pour laisser les terroirs s’exprimer pleinement, avec des élevages maîtrisés qui ne dominent jamais les vins.
Les blancs signés Dominique Lafon sont d’une grande précision, alliant fraîcheur, profondeur et texture crayeuse. Les rouges, plus rares, témoignent d’une belle finesse, avec des tanins soyeux et une expression florale et épicée du pinot noir.
Pour les amateurs de grands vins de Bourgogne qui n’ont pas la chance d’accéder aux cuvées très convoitées du domaine des Comtes Lafon, cette gamme éponyme représente une porte d’entrée idéale dans l’univers de ce vigneron d’exception. On y retrouve tout son savoir-faire, son style racé et sa capacité à faire parler les terroirs avec élégance et naturel.

En parallèle du célèbre domaine des Comtes Lafon, Dominique Lafon vinifie des cuvées issues de raisins de négoce sous son nom. Pour cette cuvée, les pinots noirs proviennent de trois parcelles différentes, et sont vinifiés avec la même approche que pour les vins de domaine. Après les vendanges, les raisins triés sont égrappés tout en conservant au maximum les grumes entières qui sont alors encuvées en cuves thermorégulées, et refroidies pour une macération pré-fermentaire de quatre à six jours. Les fermentations s’enclenchent spontanément, puis s’étendent sur une dizaine de jours ponctués de pigeages. Après pressurage, le vin est entonné en fûts à un tiers neuf par gravité, pour 18 à 22 mois d’élevage.
Dans le verre, ce premier cru exhale un bouquet de mûre et d’épices, le tout souligné d’un subtil boisé. Charnu et profond, il fait preuve d’une belle structure jusqu’en finale marquée par une pointe de poivre blanc. Un vin qui pourra évoluer une dizaine d’années en cave.