En peu de temps, Benoit Courault a accédé au rang des vignerons ligériens les plus recherchés pour ses vinifications naturelles, sans intrant et sans soufre ajouté. Il faut dire que le propriétaire de 5 hectares de vieilles vignes a de la bouteille. Il a multiplié les expériences professionnelles à droite à gauche, auprès des plus audacieux. On l'a ainsi vu travailler chez Eric Pfifferling (domaine de l'Anglore) et s'extasier devant les vins de Dominique Derain et les beaujolais d'Yvon Métras. Vous l'aurez compris, voilà donc un nouveau visage qu'il vous faudrait retenir !

Sur ses cinq hectares de vignoble, Benoit Courault cultive en traction animale grolleau, cabernet franc et chenin blanc. Ce sont ces derniers qui sont à l’honneur dans cette cuvée, issue de ceps d’une cinquantaine d’années, implantés sur un sol limoneux peu profonds, avec veines de phtanites sur schistes décomposés. Les baies vendangées à la main sont pressées directement, puis les jus fermentent grâce aux levures indigènes en cuves inox et en foudres avant un élevage de huit mois en foudres et fûts de plusieurs vins. La cuvée est alors embouteillée sans collage ni filtration. Le soufre est également banni chez ce vigneron reconnu depuis de longues années dans le monde des vins nature.
Sa robe dorée laisse échapper un nez intense, alliant poire, pomme et cire d’abeille. La bouche toute en finesse, déploie une matière fraîche et tendue, débouchant sur une finale sapide de bonne persistance.