Le domaine Jules Desjourneys est aujourd'hui géré par le vigneron Fabien Duperray qui a fait ses classes chez certains des plus grands vignerons de la Bourgogne. Citons entre autres les frères Arnaud Ente et Benoit Ente, Christophe Perrot-Minot et Jean-Yves Bizot. Puis, un jour, lui vient l'envie de créer son propre vin et son propre domaine. Il descend donc plus au sud, dans le Beaujolais, afin de se lancer. Il donne le nom Jules Desjourneys en hommage au pape régional des vins nature, Jules Chauvet.
Ses vins se démarquent par une production extrêmement soignée, aussi bien dans les vignes grâce à un travail biodynamique (certifié en bio depuis 2009), qu'en cave. Toutefois, ce propriétaire au caractère bien trempé n'a pas perdu sa passion pour les nobles chardonnays de Bourgogne. Voilà pourquoi, au fil du temps, il enrichit son domaine de quelques parcelles situées en appellation Saint-Véran, Pouilly-Vinzelles et Pouilly-Fuissé. Dans le mâconnais, en somme. Les premiers millésimes signés dès 2007 convainquent les amateurs de son talent qui recherchent des vins à la fois précis, vibrants et énergiques. Le domaine qui s’étendait à l’origine sur 9 hectares, prospère aujourd’hui sur près de 15 hectares.

A la tête du domaine Jules Desjourneys ? Fabien Duperray, un vigneron qui a d’abord fait ses armes chez certains des plus grands vignerons bourguignons (Arnaud et Benoit Ente, Bizot, Perrot-Minot, pour n’en citer que quelques-uns…). C’est pourtant le Beaujolais qui l’attire, cette terre si connue pour ses grandes figures de vinifications naturelles. Toutefois, jamais très loin de la Bourgogne, il enrichit la propriété qu’il a reprise de différentes parcelles au sein d’appellations du sud de la Bourgogne comme à Pouilly-Fuissé d’où ce vin provient.
Sans surprise, celui-ci est réalisé à partir de chardonnay qui s’est épanoui au sein d’un terroir composé d’argile et de calcaire. Les vignes ont été incitées à puiser les nutriments nécessaires à leur épanouissement grâce à des méthodes de culture biodynamique. Des vendanges manuelles permettant un tri sévère des baies précèdent une vinification peu interventionniste qui laisse les levures indigènes enclencher les fermentations.
La dégustation dévoile un vin qui s’appréciera volontiers au cours de ses huit premières années pour l’équilibre qui se joue entre fraîcheur et densité. Ainsi, des notes florales, une jolie tension et une minéralité naturelles sont-elles enrobées par un fruit charnu et des notes délicatement épicées.