Passionné par Sancerre et ses terroirs, influencé par la Bourgogne (Olivier Leflaive) et ses méthodes de travail parcellaires, héritier d'un domaine familial (ancien de quatre générations) et de son savoir-faire… C'est avec toutes ses caractéristiques que Stéphane Riffault mène chaque année le domaine Claude Riffault à une qualité de flacons encore meilleure.
Situé à Sury-en-Vaux, au nord de l'appellation Sancerre, le domaine Claude Riffault s'étend sur 15,3 hectares, répartis sur six lieux-dits. Les vignes prennent racine sur des collines au sol calcaire et parfois sous-sol de marnes kimméridgiennes, ce qui offre aux vins leur style minéral. L'encépagement est composé d'une majorité de sauvignon blanc (13 hectares), complétés par 2,3 hectares de pinot noir. Ce domaine, dirigé par Stéphane Riffault, est certifié en agriculture biologique depuis 2016 et en biodynamie depuis 2021.
Les sols, enherbés, sont labourés et griffés. La taille, l'ébourgeonnage et le palissage sont rigoureusement faits, dans le but de limiter les rendements et d'aérer la végétation (afin d'obtenir une meilleure maturité et de limiter les maladies). Stéphane tente même une conduite sur échalas pour retrouver l'aspect de liane à la vigne. Les vinifications sont traditionnelles et suivent une logique parcellaire ; les élevages précis.
C'est un domaine qui a beaucoup progressé ces dernières années et qui produit des cuvées de plus en plus recherchées des amateurs pour leurs identités et singularités respectives : l'approche terroiriste annoncée se traduit concrètement dans le verre. Les Boucauds, Les Chailloux, Les Chasseignes, Les Denisottes… Tant de sancerre à découvrir, chacun avec son expression propre. Pour nous, ce domaine est l’un des plus grands à Sancerre !

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C'est en 2018 que Stéphane Riffault, le fils de Claude Riffault, a décidé de créer cette nouvelle cuvée monoparcellaire appelée Monoparcelle 538 (ex cuvée Desmalets). La vigne qui est utilisée pour créer ce bijou aromatique a 47 ans, et représente une superficie de 0.44 hectare. Le sol en question est composé de kimméridgien superficiel de 30 cm sur un sous-sol affleurant de dalles sédimentaires. La vigne est exposée sud/sud-est et culmine à une altitude de 260 mètres, c'est un des arguments qui a poussé Stéphane à réaliser ce travail parcellaire précis.
Après les vendanges manuelles et un tri des raisins, ceux-ci sont pressés dans un pressoir pneumatique, avant de laisser place au débourbage statique, le tout à froid. L'élevage dure environ 15 mois et est réalisé dans des contenants bois, avec d'éventuels bâtonnages si nécessaire.
Le vin révèle des arômes minéraux et complexes, l'on reconnait des agrumes et des notes végétales de buis.