Archéologue de formation, Eishi Okamoto se dote d’un diplôme de biochimie et travaille au sein d’une cave coopérative locale avant de créer son propre domaine. Il commence en plantant 0,7 hectare de merlot. La culture est biologique, sous un climat marqué par des étés chauds et pluvieux.
En cave, le travail se caractérise par une faible adjonction de soufre. Les rouges sont réalisés avec des baies égrappées qui macèrent dans des contenants inertes, des cuves en acier inoxydables. Des pigeages sont entrepris quatre fois par jour et les raisins sont pressés avant d’être élevés en fût de chêne pendant un an. Les blancs, réalisés à partir de cépages comme le sauvignon blanc, pinot blanc, chardonnay et pinot gris, macèrent quelques temps avec leur peau afin d’offrir au vin une belle texture.
La production est très rare. Ceux qui ont eu la chance d’y goûter se remémorent avec plaisir ces vins et leur fraîcheur, vivacité, énergie et profil vibrant équilibré par une certaine opulence.

Cet assemblage de pinot noir et cabernet sauvignon est issu d’un tout petit domaine japonais de 3 hectares situé dans la vallée haute de Yamanashi, avec une vue imprenable sur le mont Fuji. Le climat y est chaud et humide avec beaucoup de pluie. Les vignes, cultivées de manière biologique et traditionnelles (japonais) ne sont pas labourées pour conserver une certaine vie microbienne au sol. Les vins de ce domaine ont atteint une telle qualité qu’ils sont vendus avant d’être faits. Rares sont les bouteilles trouvables à l’étranger.
La vinification de cet assemblage rouge est peu interventionniste. Les raisins sont égrappés à l’ancienne avant de macérer dans des cuves en inox. Après une semaine, quelques pigeages sont effectués (environ 4 fois par jour). Il n’y a pas de contrôle des températures ni d’ajout de SO2. Les raisins pressés sont après mis en fût de chêne pendant un an. La mise en bouteille se fait par gravité. C’est un vin tout bonnement exceptionnel.