Maxim Lannay est un vigneron discret mais dont la qualité de son travail fait peu à peu parler de lui. Celui-ci exploite quelques vignes dans le Jura et les soigne grâce à des méthodes respectueuses de l’environnement. En cave, cette démarche soigneuse est respectée : les vinifications se font sans intervention et sans intrant. L’idée étant, bien sûr, de laisser les baies exprimer leur identité ainsi que celle du terroir qui les a vu naître. Les vins sont recherchés pour leur fruité intense, leur belle gourmandise, leur palette aromatique et gustative intense et leur harmonie. Notez aussi que le vigneron Maxim Lannay joue au rugby à ses rares heures perdues et met un point d’honneur à faire figurer le ballon ovale sur ses étiquettes.

Maxime Lannay s’est installée en 2017 sur une petite surface d’un hectare où il cultive les cépages jurassiens dans une approche naturelle. Il a été rejoint par sa compagne, Isabelle Delahaye, ancienne sommelière en 2018. Ils produisent des cuvées fraîches et digestes. Ici, un chardonnay, dont les baies vendangées à la main macèrent deux mois sur les peaux, apportant une structure presque tannique. Ce sont les levures indigènes qui enclenchent les fermentations, avant un élevage de douze mois en barriques anciennes. Le vin est embouteillé sans collage ni filtration.
A la dégustation, Don’t take my coconut dévoile un nez aromatique de pomme, de coings et d’agrumes, une bouche harmonieuse, à l’équilibre parfait entre rondeur et acidité, à la matière bien structurée. La finale s’épanouit en de beaux amers. Un vin orange à déguster dans sa jeunesse, et à tester avec une raclette par exemple.