Connaissez-vous le domaine Martrot ? Celui-ci est un domaine familial qui œuvre depuis la première moitié du 19ème siècle, depuis 1835 plus précisément. Il est aujourd'hui géré d'une main de maîtres par Adèle et Elsa, les filles de Thierry et Pascale Martrot qui leur ont cédé leur place et leur ont permis de signer leur premier millésime en 2016. Ensemble, elles s'attachent à une culture traditionnelle qui, selon elle, garantit la qualité de leurs raisins. Cette culture se définit par la conscience d'un héritage précieux perçu par leurs ancêtres et qu'elles se donnent pour devoir de perpétrer et de préserver. Les vignes sont travaillées de façon raisonnée depuis 2000. Ceci signifie que les produits et leurs dosages sont adaptés en fonction du soin demandé. Des fumures organiques sont appliquées et des labours effectués. La récolte est strictement contrôlée à travers une taille et un ébourgeonnage précis. Des vendanges en vert peuvent être effectuées si nécessaire. Toutes ces étapes ont un objectif : celui de conférer aux vins une certaine pureté, un beau fruit et une identité de terroir. En cave, la famille travaille avec les levures indigènes et effectue des fermentations longues en maîtrisant la température. Les vins sont élevés en pièces bourguignonnes (fûts de bois de 228 litres) dont la proportion de bois neuf oscille entre 10 et 20% pour les rouges.

Familial depuis la première moitié du 19ème siècle, le domaine Matrot signe ce corton-charlemagne, un des plus grands vins de la Côte de Beaune et de Bourgogne. Âgé d’une quarantaine d’années environ, le chardonnay qui le compose a été incité à puiser les nutriments nécessaires à son épanouissement dans des sols d’argile et de calcaire grâce à des méthodes de culture respectueuses de l’environnement, bio. Pour réaliser cette cuvée, le domaine Matrot s’est attachée à une récolte manuelle des grappes. Arrivées dans la cuverie, celles-ci ont fait l’objet d’un pressurage, entières, dans un pressoir pneumatique. Le moût a ensuite été débourbé et entonné. Les levures indigènes ont enclenché les fermentations et la fermentation malolactique a été faite. Le vin a ensuite maturé sur ses lies dans des fûts de chêne âgés d’un à trois vins entre 15 mois et deux ans. L’élevage a ensuite été peaufiné grâce à un passage en cuves de trois mois avant la mise en bouteille.
Ce vin puissant dévoile une forte concentration de notes de fruits, d’amande fraîche, de fleur et de pain brioché. Une belle acidité assure potentiel de garde et verticalité au vin.