Peut-être n’avez jamais entendu parler des Horées. Nous vous recommandons toutefois de vous y pencher de toute urgence car il s’avère être une véritable pépite montante. !
A sa tête, Catharina Sadde qui, allemande d’origine et mariée à un certain Guilhem, a créé cette propriété au nom rappelant des festivités de la Grèce antique. Le premier millésime de ce micro-domaine d’un hectare paraît en 2019 et connaît rapidement du succès. Pas étonnant lorsque l’on connaît son parcours : elle a étudié au sein de la meilleure école viticole allemande et à Montpellier SupAgro avant de s’armer de différentes expériences chez les plus grands vignerons bourguignons : Cécile Tremblay, Comte de Vogüé, Marquis d’Angerville et… Domaine de la Romanée-Conti. Oui, rien que ça !
La vigneronne s’adonne à un travail méticuleux et naturel. Ainsi, les méthodes sont certifiées biodynamiques et un cheval assure le labour des sols, utile à leur aération. Catharina Saade et son mari Guilhem disposent aujourd'hui d'un peu plus de trois hectares de pinot noir et d’aligoté.
En cave, les vinifications sont conduites avec autant de soin : le soufre n’a pas sa place (sauf lors de la mise en bouteille, de façon homéopathique) et les levures indigènes sont préservées.
Les vins se distinguent par leur extrême finesse, leur fraîcheur et leur matière aérienne, des vins aromatiques, digestes et très séduisants.

Rendez-vous aux portes de Volnay avec ce bourgogne aligoté Plonge et Replonge. Le domaine Les Horées propose un 100 % aligoté issu de vieilles vignes plantées sur la commune de Volnay. Les ceps se plaisent à une altitude d’environ 250 mètres, sur un sol à majorité composé de calcaire. Nous retrouvons aussi des roches crayeuses et graveleuses. Catharina Sadde et son mari Guilhem conduisent leurs vignes selon les principes de la biodynamie avec certification. Les rangs de vignes sont labourés avec un cheval afin d’aérer les sols. Les vendanges sont faites à la main.
Au caveau, cet aligoté bénéficie d’une vinification en grappes entières et avec l’aide de levures indigènes. Celle-ci est peu interventionniste, sans ajout de soufre. Ensuite, le liquide est élevé pendant six mois en fûts de chêne de 350 litres.
A la dégustation, nous apprécions des parfumes de fruits blancs, de fleurs et d’agrumes. Au palais, le nectar bénéficie d’une belle attaque et une finale assez longue.