Aligoté
Longtemps dans l’ombre du chardonnay, l’aligoté est pourtant l’un des cépages historiques de Bourgogne. Issu comme lui du croisement entre le gouais blanc et le pinot noir, il est cultivé dès le XVIIᵉ siècle sur les terres calcaires de la région. Moins prestigieux, il est relégué sur les hauts de coteaux, souvent assemblé à la crème de cassis dans le célèbre Kir, du nom du chanoine et maire de Dijon qui popularisa ce mélange en apéritif. Ce mélange a notamment été utilisé comme moyen de promouvoir les vins de Bourgogne après la Seconde Guerre mondiale.
Mais depuis quelques années, l’aligoté connaît une renaissance, porté par des vignerons engagés et l’appellation Bouzeron, seule dédiée exclusivement à ce cépage. Il se développe de plus en plus à travers le monde, s’étendant sur plus de 20 000 hectares, que ce soit sur les terres d’Europe de l’Est ou sur le continent Américain. On retrouve aux nez des arômes de pêches, fleurs blanches, noisette, pomme verte ou encore d’agrumes. La bouche quant à elle révèle une fraîcheur saisissante, rehaussée par des accents salins et iodés, avec une acidité fruitée qui lui confère une persistance remarquable.
Les plus grands aligotés viennent des domaines d'Auvenay, Coche-Dury, Les Horées, Sylvain Pataille, Maison Skyaasen...















































































