Après une carrière dans l'industrie et le commerce à Paris, Pierre Fenals a décidé de se lancer dans le vin en créant la maison En Belles Lies en 2009. « Je ne suis pas vigneron, pas bourguignon non plus. J’avais un grand désir de quitter la ville, ayant toujours été passionné par le vin. La vigne, je n’y connaissais pas grand-chose non plus. » nous dit le vigneron.
Passionné par la nature et le travail du temps, Pierre fait de la biodynamie (non certifiée) sa philosophie de travail. Il gère aujourd’hui 7 hectares de vignes, le tout complété par des approvisionnements. Ses vinifications se caractérisent par l'utilisation unique de levures indigènes, une quasi-absence de soufre et de produit chimique et par des fermentations extrêmement longues. Les élevages sont particulièrement longs également (18-22 mois). « On travaille dans la simplicité, les vinifications sont lentes, les élevages aussi. On n’est pas pressés. J’essaie de faire des vins simples, qui soient tout de suite compréhensibles, avec une typicité qui ressemble à l’appellation. » nous dit Pierre pour finir.

Créé de toute pièce en 2009 par un ancien ingénieur en chimie dont la reconversion à la viticulture nature certifiée bio est largement réussie, la Maison en Belles Lies étonne autant qu'elle émerveille. Pierre Fenals, depuis son petit domaine situé sur l'appellation de Saint-Aubin, achète et vinifie seulement quelques centaines d'hectolitre de vins répartis sur onze appellations bourguignonnes.
Vinifiée en amphore, cette cuvée est issue de raisins cultivés sur les terres de l'appellation Maranges, à l'extrême sud de la Côte de Beaune. De par sa latitude, les raisins sont ici plus mûrs que ceux des régions plus septentrionales.
Sa robe rubis intense, rappelant la framboise, s'aligne avec un bouquet éclatant de bourgeons de cassis, de fruits rouges plus ou moins confits et d'épices douces.
Grâce à sa palette aromatique complexe de fruits mûrs, ses tanins lisses et son acidité douce, ce vin pourra se garder en cave environ dix ans.