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Viticulture
Général :
Le critère « Type de culture/ vinification », regroupe les vins certifiés en biodynamie, en agriculture biologique, en agriculture raisonnée / haute valeur environnementale, ainsi que les vins « écologiques » qui n’ont pas de certification officielle. Ces critères concernent les millésimes récents (la date de certification est spécifiée dans le descriptif du domaine, dans la mesure où elle est connue).
Pour plus de détails sur ce critère, reportez-vous à l’article du blog
Biodynamie :
Le critère « biodynamie » regroupe tous les domaines certifiés en biodynamie, validé par l’un des deux organismes officiels : Demeter ou Biodyvin. Tous les vins en biodynamie sont également certifiés en agriculture biologique.
Ce critère concerne les millésimes récents.
Biologique :
Le critère « biologique » regroupe tous les domaines certifiés en agriculture biologique, validé par l’un des organismes agréés par le ministère de l’Agriculture, comme Ecocert..
Raisonnée :
Le critère « raisonnée » regroupe tous les domaines certifiés en agriculture raisonnée ou en Haute Valeur Environnementale (niveau 3 de la Certification Environnementale).
Ce critère concerne les millésimes récents.
Ecologique :
Le critère écologique concerne les domaines qui ont des pratiques viticoles respectueuses de l’environnement, sans avoir fait le choix d’une certification ou dont la conversion en bio ou biodynamie n’est pas encore achevée. Il rassemble aussi bien des domaines qui ont des pratiques biodynamiques (non certifié), que des domaines que des domaines ayant simplement banni les intrants chimiques.
Ce critère concerne les millésimes récents.
Nature :
Ce critère désigne les vins produits sans soufre ajouté (ou presque) et sans autre intrant. Toutefois, aucun organisme officiel ne délivrant de label nature, cette distinction est fondée sur les déclarations des vignerons.
Ce critère concerne les millésimes récents.
Triple A :
Un critère qui rassemble les vins nature à la vinification répondant à un cahier des charges précis et exigeant. Triple A est un manifeste né en 2001 en Italie sous l’impulsion de Luca Gargano, PDG d’une importante société d’importation de vins italiens, dans le but de fédérer des domaines à la production compatible avec la devise « Agriculteurs, Artisans et Artistes ».
Ce critère concerne les millésimes récents.
Le vin provenant d’une matière agricole – le raisin -, il peut, au même titre que les autres produits agricoles, être issu de pratiques agricoles très variées. La viticulture conventionnelle, par exemple est un type d’agriculture qui utilise des pesticides de synthèse et peut se révéler gourmand en produits phytosanitaires. La viticulture biologique, elle, n’utilise pas de pesticides de synthèse et se contente de produits d’origine naturelle. Quant à la viticulture biodynamique, elle ajoute aux pratiques de l’agriculture biologique une composante holistique et tout un référentiel de pratiques expérimentales.
Depuis une vingtaine d’années, les modes d’agriculture conventionnels, recourant massivement aux produits phytosanitaires sont largement remis en question par les consommateurs et les producteurs eux-mêmes. On assiste ainsi à une mutation progressive du système de production agricole, auquel n’échappe pas la viticulture, vers des productions plus saines, en agriculture raisonnée, en bio, en biodynamie, mais aussi vers des vinifications naturelles. Un mouvement à l’œuvre depuis de nombreuses années, mais qui a vraiment connu une accélération notable depuis la fin des années 2000.
La marche vers des mode de production agricole plus sains : une évolution lente, qui s’est emballée ces 20 dernières années
Si la modernisation de l’agriculture et l’émergence des produits phytosanitaires à la fin du XIXème siècle et au début du XXème siècle, ont mené à de nets progrès en termes de productivité et de qualité agricole, ils ont aussi rapidement suscité des critiques. Dès le début du XXème siècle, des penseurs, agronomes, médecins, agriculteurs et citoyens, ont voulu encourager des modes de production agricole alternatifs, reposant sur des méthodes plus ou moins traditionnelles et n’utilisant pas d’intrants. Par exemple, le botaniste anglais Albert Howard propose, après avoir étudié les pratiques agricoles ancestrales indiennes, un modèle agricole reposant sur la préservation des sols et des interactions au sein des écosystèmes agricoles. Il inspirera l’agriculture biologique. À peu près à la même époque, le philosophe autrichien Rudolf Steiner, donne devant des agriculteurs une série de conférences (Cours aux agriculteurs, une série de huit conférences données du 7 au 16 juin 1924, à Koberwitz en Pologne) qui ont ouvert la voie à l’agriculture biodynamique. Pour autant, à leurs débuts, ces mouvements restaient anecdotiques et marginaux.
Ce n’est qu’assez lentement, au gré de l’évolution de la demande des consommateurs et de la législation que se sont développé les modes d’agriculture alternatifs. Ces démarches au départ associatives se sont progressivement organisées et fédérées jusqu’à devenir des démarches officielles et encadrées par la loi. La croissance de la surface du vignoble bio et de l’agriculture bio tout court, s’est accélérée à partir de 1995 et surtout de 2007, passant de 14 632 hectares certifiés bio en 2007 à 78 502 en 2017. Depuis 2012 cependant, la croissance est plus faible. Le bio représente ainsi environ 10% du vignoble national.
Les mouvements pensant une agriculture alternative ont émergé un peu partout en Europe au début du 20ème siècle. Parmi les figures de proue de ces mouvements, on peut citer Rudolf Steiner, considéré comme le père de l’agriculture biodynamique, même s’il n’a jamais utilisé lui-même ce terme. Le recueil de conférences qu’il donna devant des agriculteurs en 1924 et qui est considéré comme l’acte de naissance de la biodynamie, porte initialement le titre de Fertilisation biologique. Ce n’est que quelques années plus tard et après sa mort (1925) que le terme de biodynamie sera associé à son œuvre, son recueil de conférences étant rebaptisé Agriculture biologique et dynamique (en 1930). Pendant longtemps, ce recueil circula à la marge, sous forme de copie et essentiellement dans les milieux se réclamant de l’anthroposophie. Il ne sera finalement publié que bien plus tard, en 1963. Ces conférences de 1924 donnèrent lieu à la naissance Cercle d´expérimentation des agriculteurs anthroposophiques, créé sous la présidence du Comte Keyserlingk – qui hébergeait au sein de son domaine la tenue des conférences en question – et dirigé par Erhard Bartsch. Ce dernier est également de la coopérative Demeter, créée en 1928 en Allemagne, pour commercialiser la production des premiers domaines biodynamiques. En 1932, l’association Demeter est créée pour certifier les produits biodynamiques.