La maison Pierre Ferrand élabore avec passion des cognacs d’exception depuis 1989. Des dizaines d’années plus tard, l’objectif reste le même, c’est-à-dire créer des eaux-de-vie de grande qualité tout en préservant le savoir-faire unique et ancestral de la maison. Alexandre Gabriel est un producteur engagé, convaincu que la préservation des sols et de la biodiversité est indispensable pour créer des spiritueux d’une grande qualité. Après des vendanges réalisées minutieusement, l’étape de la double distillation charentaise peut commencer, permettant ainsi de recueillir l’alcool pur. L’eau-de-vie va ensuite subir un long vieillissement en fûts de chêne. Cette dernière étape naturelle permet au cognac de gagner des saveurs gourmandes et savoureuses. L’alcool va développer des parfums de bois et va gagner la couleur ambrée qu’on lui connaît bien. Pour finir, le cognac va enfin être le résultat du soigneux mélange de plusieurs eaux-de-vie pour créer une cuvée d’exception. 

Dans le pays cognaçais, on révère autant qu’on craint la fameuse part des anges qui affecte tous les spiritueux au cours de leur vieillissement en fûts de chêne. Cette évaporation de l’alcool permet de concentrer et de magnifier les eaux-de-vie, mais dans le même temps, il s’agit tout de même d’une perte substantielle. Au domaine Ferrand, cette sélection des Anges correspond à ce que ces derniers ont bien voulu nous laisser…
Au cœur des chais humides aux murs épais et au sol de terre battue reposent les fûts centenaires qui contiennent le précieux liquide en cours d’élevage. Ce choix nous donne un cognac souple, doux, où les arômes de fruits confits dominent la palette aromatique complexe. Sa robe intense d’un acajou profond dévoile un premier nez qui rappelle le thé au jasmin, le chèvrefeuille et la noix pour ensuite laisser la place à un boisé vanillé, un peu de chocolat et une légère nuance de curry. Après aération, on trouve les notes de fruits confits, d’épices (safran, gingembre, muscade) mais aussi du bois de cèdre et un peu de miel.